lundi 2 mars 2015

Nouvelle traverse sur l'océan d'écryme

Bienvenue sur le blog officiel consacré à la réédition du jeu de rôle Écryme aux éditions du Matagot. Celui-ci dépeint un univers au croisement des genres steampunk et post-apocalyptique, où l'onirisme s'insinue dans les rouages d'une dystopie industrielle.

Cette nouvelle édition se nourrit de la première version (Prix Spécial de la Rédaction Casus Belli en 1994), ainsi que du cycle romanesque de Bohème de Mathieu Gaborit (Mnémos, 2015) . Le contexte s’enrichit, en développant notamment une dimension fantastique et initiatique. Le but est non seulement d'offrir aux MJ et aux joueurs un cadre original, mais surtout de proposer une expérience de jeu intéressante. À cette fin, Écryme fournit tous les éléments qui encadreront cette progression et la rendront unique à chaque table. Les règles, quant à elles, mettent l'accent sur les émotions des personnages et la façon dont elles peuvent influer sur leurs actions.

De façon régulière, nous publierons ici des articles détaillant des points importants du travail que nous avons effectué. Nous nous réjouissons de partager cela avec vous. N'hésitez pas à nous poser vos questions ici en commentaires, ou sur la Page Facebook du jeu.


Au plaisir de vous lire, d'échanger avec vous et de vous rencontrer en convention.


Description détaillée


Écryme décrit un monde imaginaire semblable à notre XIXe siècle, où un liquide corrosif nommé l'écryme a recouvert la planète en n'épargnant que quelques îles éparpillées à la surface du globe. Cette substance ronge la plupart des matériaux connus. La pierre et, dans une moindre mesure, les métaux semblent y résister pour un temps. Les rares îlots épargnés abritent d'immenses cités industrielles organisées en états indépendant, à l'architecture singulière et aux ruelles exiguës. Entre ces villes, l'immensité de l'écryme et les traverses, de gigantesques ponts qui s'étendent sur plusieurs centaines de kilomètres et servent de fondations à des relais, des bourgs, des monastères... C'est le territoire des seigneurs traversiers, de l'anarchie féodale, de l'obscurantisme et des superstitions.

Si le monde a connu une véritable révolution industrielle, le progrès est désormais considéré comme une hérésie. Les sciences sont étroitement contrôlées par les grandes loges de métier. L’industrie s’est également adaptée à l’écryme. En l’absence de forêts, le papier est un luxe. Les journaux sont imprimés sur des plaques de cuivre et affichés sur les places publiques, quand ils ne sont pas lus par des crieurs. Les formulaires administratifs et même les romans sont développés sur des disques phonographiques. Une véritable culture de l’oralité s’est progressivement mise en place. Troubadours, poètes et autres conteurs se sont ainsi généralisés.

Les moyens de production sont contrôlés par les konzerns, de gigantesques corporations dirigées par la noblesse marchande, dont les membres répondent aux titres de baron du Rail, chevalier du Capital ou encore vicomte au Profit…

Si les gouvernements oscillent entre monarchies et démocraties, d’autres sont plus spécifiques comme l’artistocratie de Vénice ou le syndicalisme de Méthalume… Mais la bureaucratie prévaut et, dans les métropoles, le pouvoir appartient bien souvent aux ministères et à leurs légions de fonctionnaires.

Les malandrins rassemblés en ghildes doivent désormais composer avec eux pour tirer leurs épingles du jeu. Le mécontentement grandit au sein du prolétariat et les pulsions révolutionnaires mettent à mal le fragile équilibre social des cités.

Enfin, cachés parmi la population, les céphales œuvrent à l’accomplissement d’un objectif qu’eux seuls appréhendent. Craints et pourchassés, ils sont soupçonnés d’avoir pactisé avec les démons de l’écryme pour acquérir d’étranges pouvoirs.

Dans ce monde à l’agonie, certaines personnes continuent de rêver et de croire à Bohème, la cité légendaire où l’écryme n’aurait pas de prise.

3 commentaires:

  1. Petit fail sur le lien facebook, dirait-on ...

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  2. C'est normal que le lien vers la page Facebook ne renvoie à rien ?

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  3. Si j'ai bien suivi, la page facebook n'était pas activée. Ca devrait être le cas désormais.

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